Publié dans Economie

Douane Toamasina - Le délai de liquidation passe de 30 à 3 heures

Publié le jeudi, 25 janvier 2024

Stimuler l'économie malagasy. C’est sur cette ligne directrice que la mise en place du « smart scanning » a été effectuée, hier au port de Toamasina. L’installation du smart scanning est une initiative visant à accélérer le processus de libération des marchandises importées, réduisant ainsi les délais de 30 heures à seulement 3 heures. Le directeur général de la douane, Lainkana Zafivavona Ernest, a souligné que « ce projet débutera ses opérations dès le début du mois de février, promettant une liquidation des marchandises au port de Toamasina multipliée par 4 », hier lors de la Journée internationale de la douane. Cette avancée s'inscrit dans la politique générale de développement du Gouvernement, avec la construction simultanée d'une route reliant le port à la Capitale pour faciliter le transport des marchandises. 

Le DG a expliqué que « ce nouveau scanner, fruit d'une collaboration entre l'USAID, les douanes coréennes et les autorités locales, vise à simplifier les procédures douanières tout en renforçant la surveillance des agents ». Le « 100% scanning » n'est pas seulement une réponse aux besoins économiques locaux, mais il a également des implications internationales selon lui. En effet, la mise en œuvre du projet facilitera l'installation du cabotage maritime national. Auparavant, les marchandises à destination de Toliara depuis des pays comme Maurice ou La Réunion subissaient des coûts de fret élevés et des procédures inadaptées. Désormais, avec le scanning à 100 %, toutes les marchandises seront dirigées vers le port de Toamasina, offrant des itinéraires plus efficaces vers d'autres ports nationaux tels que Mahajanga, Antsiranana, Toliary, et Vohémar.

Infrastructures routières

Lors de cette même journée, le ministre de l'Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, a souligné que le projet de réforme va au-delà de l'installation du smart scanning. Elle a englobé également l’amélioration des infrastructures routières. Un des défis majeurs pour les usagers de la route nationale numéro 2 RN2 est l'état de la route, résultant du flux  de poids lourds et des pluies incessantes dans la Région orientale. Dans cette optique, le ministre a confirmé que le Gouvernement malagasy a obtenu un financement pour la construction du trajet reliant le port de Toamasina à la RN2. Toutefois, elle a souligné l'importance d'atteindre les communautés vivant le long de cette route pour assurer le succès continu de ce projet. Evoquant les responsabilités du MEF, le ministre a souligné que parmi les nombreuses tâches, une priorité consiste à rembourser les devises étrangères lors de l'exportation de marchandises. Elle a annoncé que la société FINEX est désormais chargée de cette mission, avec le processus de remboursement entrant en vigueur dès aujourd'hui. Elle a laissé entrevoir que les détails de la procédure de remboursement par FINEX seront bientôt divulgués au public. Ce mouvement stratégique du Gouvernement malagasy, notamment en matière de remboursement des devises étrangères, s'inscrit dans les 100 premiers jours du Président, démontrant ainsi un engagement ferme envers la transformation économique du pays. Les citoyens et les acteurs économiques sont impatients de voir les impacts concrets de ces initiatives sur le développement durable et la prospérité nationale.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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